- versicolore
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• 1846; h. 1513; lat. versicolor♦ Didact. De couleur changeante. — Aux couleurs variées. ⇒ multicolore. Faisan versicolore.Synonymes :- bariolé- bigarré- chamarréversicoloreadj. Didac. Dont la couleur est changeante.— Qui présente des couleurs variées.⇒VERSICOLORE, adj.A. — Dont la couleur est changeante. Fleur, plante versicolore. Quand la nuit, ramenés du fond de l'abîme, on les versait [les animaux des bas-fonds] sur le pont du navire, la nuit était toute éblouie. Feux mouvants, vibrants, versicolores, phares tournants, scintillements d'astres, de pierreries (GIDE, Faux-monn., 1925, p. 1053).B. — Qui présente des couleurs variées. Synon. multicolore. Faisan versicolore. Il y avait cinq femmes sur une espèce de podium décoré de petits drapeaux, d'ampoules versicolores et de plantes vertes (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 233).REM. Varicolore, adj., hapax, synon. Il nous suffit d'apercevoir dans ces bandes varicolores, formées, nous disent les spécialistes, de lignes presque innombrables, une image des enceintes qui en nous délimitent le monde (CLAUDEL, Œuvres en prose, L'Œil écoute, Paris, Gallimard, 1965 [1946], p. 346).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1513 adj. (J. LEMAIRE DE BELGES, Illustrations, éd. J. Stecher, t. 2, p. 243: plumes dorees et versicolores), attest. isolée; repris dep. mil. XIXe s. 1856 (BAUDEL., Hist. extr., p. 308). Empr. au lat. versicolor « qui a des couleurs changeantes » (de vertere « changer » et color « couleur »). Fréq. abs. littér.:13.
versicolore [vɛʀsikɔlɔʀ] adj.ÉTYM. 1846; versicolor, n. m., 1812; lat. versicolor, même sens, de versus, p. p. de vertere « tourner » et « changer », et color « couleur ».❖♦ Didact. De couleur changeante. || Fleur versicolore, qui change de couleur selon les phases de son développement. — Aux couleurs variées. ⇒ Multicolore. || Faisan versicolore (→ Infécond, cit. 3).0 Je ne sais pas pourquoi notre régiment — et plus particulièrement notre 6e Cie — fut spécialement choisi pour servir d'expérience à ces fantaisies vestimentaires. Mais comme les effets nouveaux n'arrivaient que par petits paquets, nous ne fûmes jamais plus de deux poilus à être habillés de façon identique, si bien que nous faisions taches et que sur la route le régiment-caméléon défilait maintenant comme une mascarade versicolore (…)B. Cendrars, la Main coupée, in Œ. compl. t. X, p. 100 (1946).
Encyclopédie Universelle. 2012.